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A28 • Utilisation de produits phytopharmaceutiques
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Aujourd’hui les agriculteurs sont des victimes. Nous devons faire face à de nouvelles maladies, ravageurs, bactéries, champignons et virus qui sont véhiculés par les échanges aériens internationaux.
Deux exemples qui ont pour naissance l'aéroport de Lyon Satolas.
Il s'agit de la chrysomèle du maïs et du fléau allergène de l'été, l'ambroisie. Toutes deux arrivées depuis cet aéroport ! Les agriculteurs sont en première ligne quant à la gestion sanitaire des végétaux, allant parfois jusqu’à l'arrêté préfectoral obligeant la régulation d'un parasite (mouche du brous du noyer) par l'utilisation de produits phytopharmaceutiques. Concernant l'ambroisie, le monde agricole est pénalement responsable de la présence d'ambroisie dans ses champs. Nous n'avons parfois pas le choix d'employer des produits phytopharmaceutiques tel que le glyphosate pour réguler l’infestation des parcelles. Le plus gros utilisateur de glyphosate est la SNCF qui utilise le glyphosate pour entretenir ses chemins de fers. Nous attendons l'indulgence de toute la société et nous souhaitons que de nouvelles techniques soient développées, voient le jour dans un avenir proche pour limiter l'utilisation de produits phytopharmaceutiques. Pour cela il faut que nos chercheurs, l'INRA, soient impliqués totalement dans la recherche de pratiques nouvelles. Laissons le temps au temps, le monde agricole réagit à des cycles de production longs qui sont en déconnexion avec la révolution numérique.
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