COMMENT COHABITER DANS LES CAMPAGNES ?
#DebatImPACtons Espace de débat sur agriculture et ruralité
A44 • Partager l'espace avec les non humains
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L’anthropocentrisme qui consiste à vouloir “valoriser” chaque espace de notre territoire devrait laisser la place à un peu plus d’équilibre : le territoire de la France n’est pas peuplé que d’humains, de blé ou de vaches, mais surtout d’une multitude d’espèces animales et végétales sauvages qui ont tout autant le droit de vivre que nous, et auxquelles nous DEVONS laisser de la place après avoir tout accaparé pendant des siècles. Il ne s’agit pas de choisir entre agriculture et tourisme, il s’agit de choisir entre espaces non anthropisés laissés aux autres espèces vivantes, et espaces dédiés à nos activités économiques. Dans ce cadre là, ces zones réensauvagées peuvent être ouvertes à un tourisme “nature” et éventuellement générer des profits. Dans ce cadre là, une agriculture respectueuse de la biodiversité peut travailler sur ces espaces (parcours temporaires de troupeaux, agroforesterie).
En elle-même, la PAC n’a pas vocation à dicter l’occupation du territoire par telle ou telle activité. Les buts à atteindre doivent être décidés démocratiquement, puis la PAC est là pour permettre aux acteurs de tendre vers ces buts en pouvant vivre de leur travail. En fait, vues les sommes engagées au regard du nombre d’agriculteurs concernés, la PAC coûterait moins cher en garantissant à chaque agriculteur un revenu de base, en dehors de toute autre aide. Puis, localement, après constatation de l’action réelle de chacun, d’autres aides pourraient être versées aux agriculteurs particulièrement vertueux. Ceci, évidemment, en complément des revenus tirés de la vente des produits de la ferme (qui doivent être revalorisés).
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