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A12 • Labourage et Pâturage étaient les deux mamelles de la France : les difficultés et les défis sont tels, qu'il devient facile de tout corriger !
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Labourage et Pâturage étaient jadis les deux mamelles de la France : poule au pot, belles tablées, bonne chair ont créé chez nous ces champions de la gastronomie que le monde nous envie !
Commençons par comprendre comment nous sommes passés de ces siècles de pleines réussites qui ont fait la fierté de notre pays, en nourrissant ses habitants avec des produits de Qualité et en remplissant les caisses de l'état, à une situation de crise que personne ne maîtrise réellement. Aujourd'hui, certains commettent l'irréparable pour s'enrichir d'avantage, alors que d'autres s'épuisent et se sacrifient pour poursuivre l'oeuvre de leurs aînés et ... se voyant condamnés, finissent par perdre pied et se suicident !
Si certains se contentent de reprendre la célèbre formule : "il n'y a pas de solution miracle" et d'autres "c'est la faute de ceux qui produisent moins cher et moins bien ailleurs" etc ... il faut leur dire NON et chercher les explications avec plus de sérieux et de courage : nous constaterons vite que ce sont les agriculteurs qui concentrent leur vision et leurs efforts sur l'indispensable charge de travail, qui souffrent le plus des faiblesses et des insuffisances du "système", tel qu'il a été organisé ... par d'autres : les financiers y gagnent, ceux qui vendent des équipements et des machines y gagnent, ceux qui vendent des engrais, des semences, des produits de traitements y gagnent, ceux qui achètent et valorisent les productions y gagnent ...
Les "deux mamelles de la France" ? Par l'odeur alléchés, ils sont très nombreux à s'être approchés pour profiter des opportunités et curieusement, seuls ceux qui font vivre l'ensemble de la filière en faisant l'essentiel du boulot générant les produits et les richesses se retrouvent isolés, quasi abandonnés, de plus en plus souvent décriés face à leurs difficultés.
Dans notre pays qui est fier de rappeler qu'il a aboli le peine de mort, UN SEUL SUICIDE, si injuste, si facile à éviter et à ce point INACCEPTABLE devrait mobiliser des foules, des milliers d'esprits sains, d'experts, de ces spécialistes si prompts à s'exprimer de multiples façons mais devenus définitivement incapables d'AGIR quand ils ne peuvent en tirer profit.
Point essentiel dans cette contribution : il manque un partenaire essentiel dans cette longue liste de "faux-amis" dont les pratiques compréhensibles et très logiques aujourd'hui se rapprochent d'avantage de celles de prédateurs - descendants naturels de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs que de ces collaborateurs clairvoyants et désintéressés, dont l'action serait très utile face aux multiples influences et pressions extérieures auxquelles peu d'agriculteurs ont été préparés à résister.
Il serait bon de prendre conscience qu'avant même sa naissance et jusqu'après sa mort l'agriculteur est placé dans un milieu en déséquilibre : tout naturellement endetté, combien d'intérêts va-t-il payer durant sa vie ?
Les crises et les ruptures obligent à se remettre en question et à promouvoir de nouvelles orientations - Brexit, réduction des dotations PAC, dérèglements climatiques, protection de l'environnement, refus de la surexploitation des petits producteurs, rejet des exploitations surdimensionnées, multiplication des circuits courts et des ventes directes sont heureusement de nouveaux marqueurs forts et incontournables !
Le monde syndical, le monde politique et les ministères concernés se partagent une lourde responsabilité dans les mauvais choix qui ont conduit les agriculteurs vers leurs extrémités car toutes ces dérives et tous les échecs étaient prévisibles : en y regardant de plus près, on découvrira que ces acteurs qui avaient pour mission de nous guider poursuivaient visiblement d'autres priorités.
Créons alors un OUTIL de Conseil et d'Assistance réunissant, à l'échelle des sensibilités et des spécificités locales, des personnes intègres et fiables à fort potentiel de créativité - chercheurs, enseignants, compagnes et enfants d'agriculteurs, anciens militants et lanceurs d'alerte, anciens exploitants agricoles, anciens artisans de la filière alimentation, avocats et journalistes engagés, jeunes agriculteurs, écoles professionnelles ... pour soutenir des orientations nouvelles et des interventions fortes et déterminantes à l'échelle nationale.
Notre détermination : Exposer un agriculteur à des pressions le conduisant à s'endetter au delà de ce qui est nécessaire, en l'obligeant à vendre ses productions à des prix inférieurs aux coûts de productions n'est plus envisageable : PERSONNE, parmi les trop nombreuses personnes s'étant progressivement aménagé et conforté leur place pour vivre des profits générés cette très riche filière ne fonctionne ainsi !
Dernier indicateur révélateur : certains agriculteurs en sont arrivés à un stade où ils ne vivent plus que des aides de la PAC, parce que certains Décideurs et Responsables qui devraient AGIR pour eux ne sont capables de réfléchir qu'en fonction des Aides qu'ils obtiendront de la PAC ...
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